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The OA


Avec une petite semaine de retard, revoici Sunrise avec une nouvelle critique qui portera sur une série: The OA. Diffusée en décembre 2016 et produite par Netflix, cette série a reçu une réception très favorable lors de sa diffusion.


Le synopsis peut se résumer ainsi : Prairie, une jeune femme aveugle, réapparaît après sept ans. Ses parents adoptifs font cependant une découverte surprenante : Prairie n’est plus aveugle.


Composée de 8 épisodes de pratiquement une heure, l’histoire retrace donc les sept années où Prairie a été kidnappée, ainsi que son retour dans son foyer adoptif. Comme les autres protagonistes, on découvre qui est cette jeune femme qui se fait appeler The OA et qui se montre si mystérieuse. Si le premier épisode est un peu spécial et nous laisse dubitatif de par sa lenteur dans le déroulement de l’action, on finit par s’attacher aux personnages, et pas seulement à Prairie.


Si le casting, à part Jason Isaacs (que je connais grâce à la saga Harry Potter, puisqu’il a joué Lucius Malfoy), m’était totalement inconnu. Je trouve cependant qu’on trouve de très bons acteurs, dont bien évidemment l’actrice principale, Brit Marling. Le jeu d’acteur est très bon, et on sent que Netflix a placé les moyens à ce niveau-là.


On sent également un réel travail au niveau du scénario. Si le côté un peu surnaturel m’a fait penser à Stranger things, aussi produite par Netflix, je dois avouer que le scénario a été particulièrement soigné et bien maîtrisé. On ne se contente pas de découvrir l’histoire de Prairie, mais on la vit comme les autres personnages la vivent et ressentent ses émotions. Chaque épisode apporte son lot de réponses mais également de questions, et ce jusqu’au dernier épisode. Le côté mystique de The OA nous donne vraiment envie de savoir ce qui s’est passé et surtout ce qu’il va se passer pour Prairie. On sait qu’elle va parvenir à s’échapper de cette prison où elle a vécu sept ans, mais on ignore si ses compagnons de cellule ont pu faire de même. Quand est-il d’Homer, avec qui elle entretient une relation quasi amoureuse sans pour jamais avoir pu le toucher, mais simplement entretenir un lien psychique que seuls eux peuvent comprendre ?


On ne peut bien évidemment que se poser des questions sur ce rituel qui aurait soi-disant permis à Prairie de s’échapper. Mais l’histoire va si loin, et on finit par se demander sérieusement si la jeune femme n’est pas en train de tout inventer. Aurait-elle réellement passé sept ans enfermée ? Ce rituel parviendrait-il vraiment à faire des miracles (littéralement) ? Seule la saison deux pourra nous confirmer tous nos soupçons et toutes nos interrogations.


Ce que je trouve un peu dommage, c’est la lenteur de certains épisodes où il ne se passe pas grand-chose. La série est assez courte, certes, et se regarde assez rapidement, mais (notamment le premier épisode, qui est selon moi le plus important pour attirer l’attention des téléspectateurs) certains épisodes étaient trop lents. Malgré tout, l’histoire est originale, le jeu d’acteur brillant et le suspense à son comble du début jusqu’à la fin.

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